La misère n'est elle qu'un état ?

Je viens de visionner les bonus du {{retour du roi}}; combien j'ai pu me sentir petit face à toutes ces choses réalisés, tous ces professionnels, ces animateurs, ces musiciens, tout le travail réalisé. Cela m'a ramené à l'humilité qu'il nous faudrait porter chaque chose. Que sommes-nous, finalement, chacun, un petit quelque chose, un grand rien du tout. Pourquoi s'agacer à faire vivre un petit centre avec une demie salariée, se battre pour que tous aient accès et puissent utiliser les logiciels libres alors que tout le monde s'en fout, puisque tout le monde est heureux de pouvoir pomper allègrement les petites affaires de son voisin, dédaignant que notre futur soit misérable pourvu que le présent soit riche. Naissance de rêves. Pas la poursuite de la gloire, mais la satisfaction du travail accompli et peut être de la reconnaissance de son travail. Non, pas de l'égocentrisme, pas de l'orgueil, mais de la fierté. Peut être de la vanité en réalité, je ne sais, je n'arrive pas à le distinguer, mais de l'émotion, c'est certains. Pourquoi s'embêter avec des élus qui ne veulent rien comprendre à rien, qui ne sont là que pour leur confort personnel et une image qui de toute façon ne correspond à rien. Pouvoir regarder celle que l'on aime avec des yeux amoureux, avoir la joie d'être père ou mère, faire un grand pas pour l'humanité. Pourquoi ne peut pas t-on tout faire, essayer cent métiers et avoir envie de découvrir, arrêter de devoir faire ses preuves à chaque instant, mais apprécier avec délectation. La trace laissée à l'humanité n'est pas forcément nécessaire, mais la considération ramène joie au coeur et baume à l'ouvrage sûrement. Dans la froideur il faut maintenant retourner et s'oublier à nouveau pour quelques temps, le temps de savoir, à défaut de comprendre, ce que l'on va faire, ce que l'on doit faire et quand on doit le faire. Si le passé fut le présent, le futur n'en reste lui qu'incertain...