Guillermito... et la justice

Pour ceux qui sont curieux de savoir de quoi je parle, consultez le blog d'[Eolas|http://maitre.eolas.free.fr/journal/index.php?2005/01/05/37-affaire-guillermito-compte-rendu-daudience]. J'y ai porté un commentaire que je trouve intéressant de replacer ici, il fait suite aux propos du blog, où le procureur dit que Guillermito aurait dû porter plainte pour publicité mensongère plutôt que de faire des Proof Of Concept : Il est effarant de voir comment on continue à regarder droit devant alors que le bateau coule. "Oh capitaine, un iceberg! - Ce n'est pas grave, fermez les yeux, ça va passer." C'est à peu près la seule idée qui me vient à l'esprit. Il y a en France une seule revue de sécurité informatique en mesure de publier des résultats probants (MISC) et pourtant elle ne le fera jamais, car elle ne teste pas tel ou tel produit et quand bien même elle le ferait, les risques encouru par l'éditeur sont énormes. Poursuite, tribunal, affaire qui traîne, interdiction de publication. Rappelez-vous l'histoire d'Humpich. Cet homme avait déposé des brevets et négociait par l'intermédiaire d'avocats. Que s'est il passé ? Le GIE a porté plainte pour contrefaçon alors que ce même GIE lui demandait de falsifier des cartes pour prouver que sa technique fonctionnait. La LCEN nous a montré la capacité à appréhender les "TIC" par le législateur, ne peut on pas compter sur les exécutants pour avoir un jugement plus objectif et plus au fait ? Ou doit-on croire encore une fois que seul ceux qui ont de l'argent ont le droit à la parole ? Entre les brevets et la justice, si ça continue, plutôt que de faire de la sécurité informatique, on va pouvoir commencer la danse classique !